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Indemnité compensatrice préavis : définition et calcul

Sommaires

 

 

 

Qu’est-ce qu’une indemnité compensatrice de préavis ?

L’indemnité compensatrice préavis est une somme d’argent que l’employeur doit verser à un employé lorsque celui-ci quitte son emploi. Elle peut être due dans certaines conditions, telles que le licenciement ou la résiliation du contrat de travail par le salarié. 

 

Quel est le montant de l’indemnité compensatrice de préavis ?

L’indemnité compensatrice de préavis est un montant qui doit être versé par l’employeur à l’employé au moment de la rupture du contrat de travail. Le montant est égal à la rémunération que le salarié aurait perçue s’il avait respecté le délai de préavis convenu entre les parties. Il est calculé en fonction du salaire brut mensuel, et il varie selon la durée du préavis imposée par le contrat : plus le délai de préavis est long, plus l’indemnité sera importante.

 

Comment est calculée l’indemnité compensatrice de préavis ?

L’indemnité compensatrice de préavis est calculée en fonction du salaire brut mensuel et du nombre de jours de préavis. Pour chaque jour, le salarié a droit à un montant équivalent à 1/30e (ou 1/31e si le mois contient 31 jours) de son salaire brut mensuel. Si le salarié ne respecte pas la durée légale minimale de préavis, il peut être tenu responsable des conséquences financières qui découlent d’une telle omission. Réellement, les employeurs peuvent demander au tribunal compétent une indemnité pour couvrir les frais engagés pour recruter un nouvel employé ou pour réparer d’autres conséquences liées à cette omission.

 

Qui peut bénéficier d’une indemnité compensatrice de préavis ?

L’indemnité compensatrice de préavis est généralement due aux salariés qui quittent leur emploi. Elle est destinée à couvrir les frais liés à la recherche d’un nouvel emploi et à compenser la perte de revenu entre la fin du contrat et l’obtention d’un nouvel emploi. Dans certains cas, elle peut également être due en cas de démission ou à la suite d’une rupture conventionnelle du contrat de travail. De plus, les salariés ayant un droit au paiement d’une indemnité compensatrice de préavis ont le recours d’intenter une action en justice pour obtenir cette somme s’ils ne parviennent pas à régler ce litige avec leur employeur.

 

Quelles sont les conditions pour bénéficier d’une indemnité compensatrice de préavis ?

L’indemnité compensatrice de préavis est une somme versée par l’employeur à un salarié dont le contrat de travail a été rompu. Pour que ce dernier puisse bénéficier de cette indemnité, il doit remplir plusieurs conditions :

 

  • Il doit avoir été engagé pour une durée déterminée ou indéterminée ;
  • Il doit être licencié pour faute grave ou sans cause réelle et sérieuse ;
  • Le montant de l’indemnisation est égal au salaire brut du salarié sur la période qui correspond au préavis. Le préavis peut aller jusqu’à 8 semaines selon le motif du licenciement et le type de contrat (CDD ou CDI).

 

En outre, lorsque l’employeur ne respecte pas les modalités du préavis, il est tenu d’indemniser le salarié à hauteur des jours non travaillés.

 

Quels délais sont à respecter pour percevoir une indemnité compensatrice de préavis ?

Le délai pour percevoir une indemnité compensatrice de préavis est régi par le Code du travail. Pour les salariés qui quittent l’entreprise, ce délai est de 8 jours calendaires à compter de la date d’effet du préavis. En cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, le salarié a droit à une indemnité compensatrice égale à l’intégralité du montant du préavis ou un mois de salaire si celui-ci est supérieur.

 

De plus, pour les contrats à durée indéterminée (CDI) dont la fin de mission survient avant le terme normalement prévu, le salarié doit être payé au plus tard dans les 8 jours suivant la date effective de fin du contrat. Dans le cas contraire, il a droit à des intérêts moratoires sur cette somme.

 

Les conséquences si l’employeur ne verse pas une indemnité compensatrice de préavis ?

L’employeur qui ne verse pas une indemnité compensatrice de préavis à son salarié s’expose à des conséquences lourdes. Réellement, en cas de contestation par le salarié devant un conseil des prud’hommes, la sanction peut être très importante pour l’employeur : non seulement il devra payer les indemnités réclamées par le salarié (indemnité compensatrice de préavis et dommages-intérêts), mais également des astreintes et/ou des dommages-intérêts supplémentaires. De plus, cette situation peut entrainer une dégradation du climat social au sein de l’entreprise et nuire à sa réputation auprès des autres salariés ou encore auprès des candidats potentiels.

 

Quels recours l’employé peut-il entreprendre en cas de non-versement d’une indemnité compensatrice de préavis ?

L’employé peut entreprendre différentes actions en cas de non-versement d’une indemnité compensatrice de préavis :

 

  • Premièrement, il est possible pour l’employé de saisir le Conseil des Prud’hommes afin d’obtenir le paiement intégral ou partiel de l’indemnité. La procédure est gratuite et relativement simple à mettre en œuvre.
  • Deuxièmement, l’employé peut déposer une réclamation auprès du Bureau National des Prud’hommes (BNP). Cette action permet notamment aux employés qui ne sont pas couverts par un accord collectif ou qui travaillent dans une petite entreprise de bénéficier du droit à une indemnisation.
  • Troisièmement, il est possible pour l’employé d’engager une action en justice devant les tribunaux civils afin d’obtenir le paiement total ou partiel de cette somme. Cependant, cette option n’est pas souvent privilégiée car elle implique des frais juridiques importants et prend généralement plusieurs mois avant qu’une décision ne soit rendue.